Le père de Lewis Hamilton, Anthony Hamilton, a expliqué pourquoi il s’est précipité vers Isack Hadjar dans le paddock après l’accident du rookie de Racing Bulls lors du tour de formation du Grand Prix d’Australie.
Hadjar avait bien débuté sa carrière en F1, se positionnant comme le rookie le plus rapide lors des deux premières séances d’essais libres. Il avait confirmé son rythme en qualifications en décrochant la 11e place sur la grille, échouant de peu à entrer en Q3.
Hamilton est allé réconcilier Hadjar
Mais tout cela a été éclipsé par les conditions difficiles du dimanche. Il a perdu le contrôle de sa monoplace au virage 2 du tour de formation et a percuté les barrières. Son nom a finalement été accompagné de la mention "Did Not Start" dans le classement final. Alors que sa voiture était en cours d’évacuation, Hadjar est apparu visiblement bouleversé et ému derrière les barrières.
Voyant ces images, Hamilton s’est dirigé vers lui dans le paddock. Sur le chemin du retour vers l’hospitalité de Racing Bulls, Hadjar a reçu une étreinte chaleureuse de la part d’Hamilton, qui a lui-même vécu des moments d’émotion, de triomphe et de déception avec son fils Lewis au fil des années.
« Dès que j’ai vu ce qui lui arrivait, mon cœur s’est serré et j’ai ressenti sa douleur, » a confié Hamilton à Canal+. C’était vraiment triste à voir, car je sais combien c’est dur pour ces jeunes qui, à huit ans, rêvent de devenir pilotes de F1.
Il y a énormément de pression tout au long du parcours. Quand vous êtes sur la grille pour votre première course et que ça ne se concrétise pas, cela doit être le pire sentiment au monde. J’ai eu mal pour lui. Je voulais juste lui donner une accolade. J’ai ressenti ça comme un père. »
S’adressant également à Sky Sports, Hamilton a ajouté : "J’ai eu énormément de peine pour lui, alors je me suis dit : ‘Je dois aller voir ce gamin et lui dire de garder la tête haute, de marcher avec fierté. Tu vas revenir’. Je pense qu’il est un pilote phénoménal, vraiment. Il a encore beaucoup à montrer."
L’an dernier, Hadjar avait déjà vécu une désillusion en F2, perdant ses chances de titre en calant sur la grille lors de la finale, offrant ainsi automatiquement le sacre à Gabriel Bortoleto, aujourd’hui pilote Kick Sauber.
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