Après la mise en place du format Sprint en 2021 avec un test grandeur nature sur 3 Grands Prix, la FIA avait décidé d'étendre le nouveau format à 6 course Sprint pour 2022. Mais le plafond budgétaire a mis du plomb dans l'aile dans l'extension du format Sprint.

Avec un calendrier record de 23 dates en 2022, les écuries n'étaient pas d'accord de disputer 6 courses Sprint avec ce même plafond budgétaire et ont demandé un compromis. L'an dernier le budget plafonné est entré en vigueur avec une limite à 145 millions de dollars, et celui-ci est ramené à 140 millions en 2022 comme cela avait été annoncé. Mais quelques équipes ont demandé à ce qu'il soit relevé pour faire face aux dépenses supplémentaires qu'engendreront les six courses Sprint programmées.

Sans compromis, les courses Sprint n'augmenteront pas

Ainsi, nos confrères allemands de AMuS ont appris que le compromis n'irait pas de le sens d'un plafond budgétaire réajusté mais plutôt d'un calendrier des courses Sprint revu à la baisse. Il n'y aurait plus 6 courses Sprint mais seulement 3 d'organisées comme en 2021, avant d'étendre à nouveau ce nombre pour la saison 2023.

Il y a quelques jours, les équipes ont été informées qu'il y aurait un maximum de trois courses Sprint au calendrier 2022 - peut-être même moins. On ne sait pas encore sur quels week-ends de Grand Prix ces courses Sprint seront programmées.

Dans ce calendrier étendu des courses Sprint pour 2022, il y avait une possibilité pour que la première ait lieu à Bahreïn, ce ne serait plus le cas aujourd'hui. Les organisateurs à Bahreïn étaient vraiment intéressés pour organiser une course Sprint dès le premier Grand Prix de la saison, dans le but d'avoir un plus grand spectacle.

Ils ont déjà réussi à récupérer de façon officielle les essais hivernaux en étant diffusés et largement médiatisés (via la couverture F1 TV), contrairement aux premiers essais à Barcelone qui seront à huis clos et disputer discrètement sans un grand support médiatique.