Le nouveau PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, confirme les plans pour la discipline de se développer aux USA avec, outre Miami, deux autres sites qui pourraient accueillir des Grands Prix.

Les États-Unis sont de retour au calendrier de la F1 depuis 2012 grâce au Texas et la ville d'Austin qui abrite le Circuit of The Americas. A présent, le propriétaire de la F1 (les américains de Liberty Media) et la FOM veulent s'attaquer au marché US.

Indianapolis, Miami ou Las Vegas ?

Avec la nouvelle gouvernance de Stefano Domenicali, désormais nouveau PDG de la F1, les USA restent plus que jamais l'objectif de la discipline et une présence accrue y est même souhaitée. Stefano Domenicali a confirmé que Miami restait le principal candidat pour rejoindre Austin au calendrier. Roger Penske qui détient le circuit d'Indianapolis, a aussi des envies d'y faire revenir la F1, ce qui en fait aussi un candidat sérieux.

Dans une récente interview accordée à Autoweek, Stefano Domenicali a axé les principaux marchés qui étaient visés par la F1, dont les USA, la Chine et l'Extrême-Orient. Le nouveau PDG parle de deux nouveaux candidats pour les USA.

"L'Amérique est un travail en cours", a déclaré Domenicali. "J'espère vraiment que nous pourrons vous donner une réponse claire très bientôt. Mais pas de doute, c'est un objectif. L'idée serait de passer à deux courses américaines. C'est vraiment la cible."

"Aujourd'hui, je ne peux pas dire si Las Vegas est meilleur ou pire que Miami, pour être honnête. Nous travaillons très fort là-dessus. Indianapolis est dans l'équation. C'est pourquoi il est bon que nous ayons beaucoup d'éléments, mais il serait faux et prématuré de dire quoi que ce soit parce que sinon nous allons générer une attente que nous ne voulons pas créer."

Alors que Miami a eu des démêlés avec les locaux et beaucoup d'oppositions pour établir ce circuit urbain temporaire autour du Hard Rock Stadium, le site de Las Vegas n'offre pas plus de circuit et une course urbaine serait aussi l'unique solution pour s'y dérouler. D'ailleurs, deux Grands Prix eurent lieu en 1981 et 1982 sur le parking du Caesars Palace, et ce ne fut pas le meilleur souvenir de la F1.

"Ce que je peux dire, c'est que l'objectif est définitivement là. La grande chose que nous devons changer aux États-Unis est de fournir des informations chaque jour, à tous les niveaux, avec la participation des pilotes, des équipes et des organisateurs. C'est quelque chose que nous voulons faire très fortement cette année."

Du côté d'Indianapolis, même si le douloureux souvenir de 2005 reste dans les esprits, le circuit est, aujourd'hui, la propriété de Penske Corporation. Roger Penske œuvre dans le sens pour accueillir à nouveau la F1, le circuit a le mérite d'être prêt et ne souffre d'aucune contestation pour la finalisation du projet.

Max Verstappen driving RB7 during a demo at SEMA in Las Vegas, NV on 3 November, 2017 © Louis Yio