La semaine a été riche en annonces en F1 et cela pourrait encore s'intensifier puisqu'il reste des baquets à pourvoir et que la machine à rumeurs s'emballe. On fait le tour des dernières informations du paddock.

La première annonce fut celle de la séparation entre Sebastian Vettel et la Scuderia Ferrari au terme de son contrat en fin d'année. Avec un tel baquet convoité, nombreux étaient les candidats, c'est finalement l'espagnol Carlos Sainz Jr. qui a décroché le volant Ferrari pour 2021. Laissant une place chez McLaren, c'est Daniel Ricciardo qui fait ses valises d'Enstone pour se diriger vers Woking. Et donc, il reste un baquet de libre au sein du Losange, et là, les rumeurs s'emballent...

Les indiscrétions du paddock F1

Fernando Alonso

Fernando Alonso émerge comme le candidat potentiel chez Renault, un retour improbable pour les uns, espéré pour les autres. Le pilote espagnol qui a mené un programme de front avec la F1 et l'Endurance (Champion du Monde d'Endurance et double vainqueur des 24 Heures du Mans), puis ses deux participations aux 500 Miles d'Indianapolis avant de s'engager pour la première fois au Dakar en janvier dernier. Selon la presse allemande, le contrat serait en passe d'être signé et le double Champion du Monde pourrait faire une troisième carrière au sein du Losange.

Un retour qui serait nécessaire d'un point de vue crédibilité pour le maintien du programme Renault en F1 depuis le départ annoncé de Daniel Ricciardo. Le point d'interrogation concerne le salaire de l'espagnol dont le dernier contrat avec McLaren s'élevait à 30 millions de dollars à l'année. Après la somme astronomique pour s'adjuger les services de Daniel Ricciardo, quelle pirouette pourrait trouver le Losange pour engager Fernando Alonso ?

Grand Prix du Canada

Alors qu'en coulisses le calendrier 2020 s'affine au grès des discussions, les circuits seraient prêts pour certains à organiser deux Grands Prix sur deux semaines consécutives. Cela aurait deux avantages : contenir les risques sanitaires en diminuant les déplacements sur plusieurs destinations tout en maintenant un nombre de courses satisfaisantes pour la saison.
Mais une dernière ébauche du calendrier ne mentionnait pas le Grand Prix du Canada, serait-il annulé ? Du côté de l'organisateur on se sent encore confiant car rien n'est officiel pour cette dernière ébauche, Chase Carey aurait même esquissé un sourire à l'évocation de cette dernière la jugeant sans fondement. En revanche, des relations seraient plus tendues entre les organisateurs du Grand Prix des États-Unis et du Brésil, qui pourraient, eux, passer à la trappe.

Saison 2020 écourtée

Cyril Abiteboul, à la tête du Renault F1 Team, estime que courir seulement "quatre courses seraient pire qu'aucune". C'est auprès du journal AMuS que Cyil Abiteboul a exprimé son point de vue. "Si nous voulons maintenir les coûts pour les équipes et les constructeurs assez bas, nous devons protéger les revenus. Nous ne pouvons le faire qu'en faisant des courses. La pire chose d'un point de vue économique serait que nous fassions une, deux, trois ou quatre courses avant de nous arrêter. Si nous ne pouvons pas créer les conditions d'une saison, il vaut mieux ne pas commencer."
La F1 prévoit de débuter sa saison début juillet avec des courses à huis clos, un calendrier révisé prévoit un minimum d'une quinzaine de Grands Prix. "Nous avons besoin d'une saison raisonnable de 14, 15 courses pour générer suffisamment de revenus pour couvrir les frais de course. Je ne pense pas que ce soit une question de survie pour la Formule 1. Il s'agit de savoir combien d'équipes survivront à la crise."

Contrat de Carlos Sainz

Le pilote espagnol Carlos Sainz Jr. a signé pour deux saisons chez la Scuderia Ferrari avec une augmentation de salaire par rapport à son contrat chez McLaren. S'il percevait une rémunération estimée à 2,8 millions d'euros, sa nouvelle source de revenus à Maranello serait estimée entre 5,5 et 6,5 millions d'euros selon le journal Corriere della Sera.
Les revenus sont difficiles à estimer de part leur confidentialité et de la complexité liée aux primes de résultats, le pilote espagnol pourrait gagner un peu plus en cas de victoires. Son coéquipier Charles Leclerc a vu son salaire augmenter pour cette seconde saison en rouge, passant de 3 à 9 millions d'euros. Sebastian Vettel qui quittera la Scuderia Ferrari en fin de saison avait une rémunération estimée à 40 millions d'euros.