Avant de rejoindre la F1, Frédéric Vasseur a fondé l’équipe ASM, puis par la suite l’équipe ART Grand Prix.

En 2016, Frédéric Vasseur arrive en F1 au sein de l’équipe Renault. Un an après, il se retrouve à la tête de l’équipe Sauber, devenue Alfa Romeo Racing.

« Je n’ai jamais ambitionné de faire de la F1, ce n’était pas mon but. Mon but était de gagner. Les rapports et les circonstances ont fait que je me suis rapproché de Renault, puis que je suis allé chez Sauber/Alfa Romeo », explique le directeur de l’équipe Alfa Romeo Racing ORLEN dans une interview accordée à France Racing.

Le projet que mène actuellement Frédéric Vasseur lui correspond, avec un projet entrepreneurial.

« J’ai l’impression d’être au cœur d’un projet que me satisfait pleinement avec l’équipe aujourd’hui. Je m’y épanouis parce que c’est une équipe à dimension humaine, où on a l’impression d’avoir un vrai rôle de chef d’entreprise et ça me convient très bien », nous explique-t-il. « C’est une entreprise de course, avec des gens motivés, avec une entreprise à taille humaine, où il y a des choses à développer. On a développé de nouveaux secteurs d’activité comme Sauber Engineering où on fait des services pour des sociétés externes. On a plein de projets entrepreneurials qui me font m’épanouir ».

Toujours proche de l’équipe ART Grand Prix

En 1996, il fonde l’équipe ASM. Il décide de fonder, avec Nicolas Todt, ART Grand Prix en 2004. Aujourd’hui, l’équipe est dirigée par Sébastien Philippe et est engagée en FIA F2, FIA F3 et en Formule Renault Eurocup.

« J’ai un lien d’actionnaire et un lien de cœur, oui. Ça restera mon bébé, je pense. J’ai passé 25 ans de ma vie à travailler pour ce qu’est ART Grand Prix aujourd’hui. Ça restera mon projet professionnel pour la première partie de ma vie. Il y a des gens qui composent l’équipe, qui ont commencé avec moi. Sébastien Philippe, qui gère l’équipe aujourd’hui, a été un de mes premiers pilotes. Une dizaine de personnes ont commencé avec moi dans les années 90. Je regarde toujours ça d’un coin de l’œil », nous déclare Frédéric Vasseur. « Sébastien connaît son métier tout aussi bien que moi si ce n’est même mieux. Il a des talents de pilotes que je n’avais pas. Je lui fais 200% confiance sur ce qu’il fait. Cela ne nous empêche pas de discuter à peu près toutes les semaines, vu qu’on n’habite pas loin l’un de l’autre ».