Un nouvel accord a été trouvé entre le circuit de Silverstone et Liberty Media pour le Grand Prix de Grande-Bretagne. Mais celui-ci n'est pas sans conséquence pour la F1.

Le lieu du premier Grand Prix de F1 de l'histoire va prolonger sa présence au calendrier. Un nouvel accord a été trouvé pour que le Grand Prix de Grande-Bretagne accueille la F1 jusqu'en 2024. En 2017, le BRDC, propriétaire du circuit de Silverstone, a choisi d'activer sa clause de rupture avec la F1, les frais étant devenus trop importants.

Un accord qui plombe les comptes de la F1

Or, ce nouvel accord est plus avantageux pour le circuit que pour la F1. Auparavant, le contrat initialement signé était de 11,5 millions de livres sterling en 2010, avec une augmentation de 5% chaque saison. En 2026, accueillir le Grand Prix de Grande-Bretagne coûterait à Silverstone 25 millions de livres sterling. La vente des billets et l'hospitalité ne permettent pas de couvrir l'ensemble des frais du Grand Prix britannique.

Le nouvel accord porterait sur un montant de 20 millions de livres sterling durant la période totale du contrat, sans aucune augmentation. Le montant versé pour cette saison avoisine les 18 millions de livres sterling, si on en croit Forbes.

Alors que le premier contrat allait jusqu'en 2026, celui-ci porte sur deux saisons de moins. Entre les deux contrats, il y a une différence de 52,7 millions de livres. Cette différence risque de mettre un peu plus à mal les comptes de la F1. L'an passé, la F1 a perdu 53 millions de livres sterling. Les montants versés par les promoteurs étaient en recul en 2018 par rapport à 2017, tout comme le sponsoring et les droits de diffusion.

Sur les cinq circuits en fin de contrat cette saison, à savoir l'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie et le Mexique, le manque à gagner pour la F1 représente plus de 102 millions de livres sterling.